Ivan Meissner, Administrateur de la nouvelle structure qui rassemble Qualimatest et SAPHIR, répond à quelques questions sur la formation du groupe, ses opportunités et ses perspectives d’avenir.
En fin d’année dernière, Qualimatest annonçait l’acquisition de Saphir. Pouvez-vous revenir en quelques mots sur ce rachat ?
L’acquisition de SAPHIR s’intégrait pleinement dans notre stratégie de croissance, dirigée principalement vers la France. Mais au-delà de cet aspect, nous avons surtout voulu ce « mariage » car nous avons estimé être complémentaires sur le plan des savoir-faire, des produits et des marchés. Plus important encore, nous partageons un grand nombre de valeurs, ce qui devrait faciliter les synergies et le processus d’intégration au sein du QMT Group, la nouvelle entité issue de cette fusion.
Vous avez parlé de complémentarité sur le plan des savoir-faire. Qu’en est-il exactement ? Quel est l’apport concret de Saphir sur ce plan ?
Ceux qui travaillent avec nous savent que Qualimatest possède une expertise particulière en vision, des solutions pour le contrôle qualité que l’on peut qualifier d’uniques ainsi qu’un grand nombre de produits clés en main comme des appareils de mesure ou des machines de tri. Saphir va apporter ses compétences dans le domaine du développement d’applications sous environnement LabVIEW ainsi que son expertise en acquisition et traitement de signal. Nos partenaires possèdent également une vaste expérience dans les produits logiciels ainsi qu’un centre de formation, ce que nous allons bien entendu exploiter.
On sait que Qualimatest possède des compétences particulières dans les domaines de l’horlogerie, de l’automobile, du médical et du ferroviaire. On imagine donc que l’apport de Saphir ouvre des perspectives de développement dans d’autres secteurs, d’autres marchés ?
C’est un fait et cela fait également partie des raisons qui ont mené à cette acquisition. Le développement des marchés industriels et géographiques croisés figure clairement dans nos objectifs. Chacun des deux partenaires possède des forces, des compétences particulières que nous entendons exploiter et valoriser au maximum. Je parlais par exemple des compétences amenées par Saphir dans le domaine de l’acquisition et du traitement de signal. Ces compétences rares représentent autant d’opportunités de se développer sur des marchés tels que l’aéronautique, la défense, l’énergie ou encore la recherche.
On imagine que la mise en commun de telles expertises va déboucher sur une « force de frappe » plus importante. Qu’en est-il sur le plan de la R&D et de l’innovation ? Existe-t-il déjà des projets réunissant des collaborateurs de Qualimatest et de SAPHIR ?
Le QMT Group c’est une équipe technique de 24 personnes aux compétences complémentaires, dont 18 sont certifiées. Il va de soi que notre potentiel est important. Le développement de produits intégrant le savoir-faire des deux entités est d’ailleurs prévu.
Notons également que cette fusion nous permet de mettre en commun un certain nombre de structures et de ressources, ce qui nous permettra d’améliorer notre efficacité et de baisser certains coûts de manière non négligeable.